Ton emprise

  (A lire avec la vidéo)

J'ai le cœur qui bat, toujours un peu plus fort, toujours et encore. Sous le souffle de l'âme, je sens que ça monte, ce battement s'accélère, doucement, mais surement. Alors moi, sans jamais m'arrêter, j'avance. De plus en plus vite, pour le suivre. Quand soudain je me mets à courir, avec lui. L'adrénaline se fait sentir. Plus chaude que la chaleur rouge des braises, c'est un incendie qui n'a pas de sens. Que ce soit dans mes artères ou dans mes veines, le sang qui parcoure mon corps s'active, et se drenne. & mon cœur bat, toujours à la hâte au détour d'un chemin. Quand soudain, je te vois toi ma lumière. Toi pour qui je gravirais les frontières. Tout se précipite en moi, je ne me contrôle plus, j'ai l'esprit en émoi. Je te suis dans les ruelles, moi je veux revoir l'arc en ciel. Revoir, une fois de plus ces lueurs qui pétillent sur ton sourire. Admirer, une dernière fois, ces yeux bleu, d'un bleu plus profond que celui de l'océan, plus sublime que celui du ciel, plus somptueux que l'éternel. Te regarder encore danser, toi et ta robe d'été, sentir entre nous Fraternité. Toi l'ultime entre les êtres, je veux te recroiser. Alors, mes pas me guident vers ton sourire et conduit par l'esprit de l'âme amoureuse, je te suis, amoureux, pour un meilleur devenir. Marcher, toujours entres les pavés, esquiver les allées pour mieux te contempler, et te rejoindre dans la main du diable, ton être nu, assis dans le sable. Regarder loin devant, ouais survoler l'océan pour y entrevoir l'horizon, et nos cœurs qui sous le souffle du vent se lieront. L'humanité les poings liés, ma main contre ton rein serrés, nos corps entrelacés, mes lèvres frôlant les tiennes et ma bouche susurrant à ton oreille « je t'aime ». Nos âmes unis pour la vie, nous deviendrons apatride, dans les faubourg du destin, nous ne serons plus en proie aux chiens et défierons le vide qui nous entour. Nous partirons affronter les mirages, que ce soit de Paris à Rio en passant par Pékin, ensemble nous tracerons notre destin, pour ne plus jamais tourner la page.